• Douce Mohéli (partie 2)

    Douce Mohéli

     

    Les chakras grands ouverts, on continue notre découverte de l'ile... 

     

    Douce Mohéli

     

    No stress. On prend le temps de se reposer l'esprit sans oublier de faire du bien au corps.

    Séance masque à l'avocat (impropre à la consommation).

                                                    

    Douce Mohéli

     

    Décidé tout de même à faire le tour de Mohéli à pied, c'est l'occasion pour nous de faire de belles rencontres...

     

    Douce Mohéli

     

          On se rend compte que les gens ici ont d'autres préoccupations que nous... comme aller a la rivière les bassines sur la tête faire la lessive, alors qu'il nous suffit d'appuyer sur un bouton pour que ca se fasse... Passer la journée au champ à cultiver sa nourriture, alors que nous cherchons à gagner de l'argent pour remplir notre caddie... 

         Et les enfants dans tout ça... toujours a vagabonder dans la nature, quand ils ne sont pas en age d'aider aux tâches ménagères.

     

    Douce Mohéli

     

    Je les comprends... la nature est tellement paisible ici.

    Ca nous change de Mayotte où la méfiance s'installe a force d'entendre toutes ces histoires:

    "Vous allez à Mtsangafanou, surtout n'emmener rien de valeur sur la plage hein"

    Ou encore :

    "Ah non moi je ne vais pas me promener en forêt si on est pas au moins une quinzaine et bien armés"

     

    Douce Mohéli

     

    Sur cette île on se sent en confiance. La prochaine nuit se fera donc en forêt...

     

    Douce Mohéli

     

    Sur le chemin d'une cascade on trouve une clairière où établir notre campement. Une natte, une moustiquaire et le tour est joué !

    19h : l'obscurité installée, nous voila déjà allongé, appréciant le spectacle de dizaines de petite lucioles qui viennent nous visiter. 

         Ce ne sont pas les seules curieuses de nous trouver ici. Le lendemain matin, un homme allant au champ passe devant notre moustiquaire et nous l'arrêtons pour ouvrir notre coco avec sa machette. Mais la gentillesse mohélienne ne se réduit pas à ça. Le bonhomme a grimpé au cocotier pour nous servir un petit déjeuner au lit... en forêt ! Faut le faire !

         Le ventre rassasié, nous trouvons la cascade pour une toilette matinale.

     

    Douce Mohéli

     

         Nous devons poursuivre notre route, le lendemain nous devons finir notre boucle pour retrouver nos hôtes avec qui nous avons promis de passer le Miraj. Seulement nous sommes encore loin et ces villages sont tellement reculés qu'il nous est impossible de trouver une voiture pour nous avancer... et nous devons penser aussi à trouver à manger...

         Par chance, une voiture de gendarmerie accepte de nous embarquer à l'arrière du pick-up. On rejoins donc un village proche de la capital, assis au milieu de régimes de bananes prévu pour la fête du camp militaire. 

         Je dois vous sembler obnubilé par la nourriture, mais il faut bien comprendre qu'il n'y a ni restaurant, ni épicerie et pas non plus de marchés... rien à voir avec le Cambodge où vous trouverez toujours une petite gargote où manger, même dans les coins les plus reculés. Donc trouver de quoi manger était toujours une petite aventure. Mais nous ne somme pas mort de faim, loin de là !

          D'ailleurs en cherchant de quoi manger nous rencontrons un mahorais qui nous invite à sa table.

     

    Douce Mohéli

     

     Tout semble nous sourire.

     

    Douce Mohéli

     

        Notre boucle se termine. Pour notre dernière nuit nous optons pour le confort d'un bungalow et avons droit à un petit concert de gabousse, instrument traditionnel de l'océan indien. 

         Le lendemain on trouve un taxi pour rejoindre Adrachi, Soirnoui et Aïcha qui nous attendent pour fêter le miraj. 

     

    Douce Mohéli

     

         Nous nous attendions à des festivités dans la rue, mais non. Tout se passe dans les maisons où on passe sa journée à préparer et à manger plus qu'il n'en faut. 

         Il est maintenant l'heure de partir. Un petit spectacle de jonglage sur le marché, et là, qui je rencontre?! 

    Le brésilien !

         Un homme que nous avions vu au cirque Zavatta avec mes élèves. On échange donc quelques balles et nos contacts.

         Ce monsieur parcourt le monde ainsi. Exemple: Il se fait payer le billet d'avion pour venir dans l'océan indien par le cirque Zavatta, gagne quelques sous, puis ensuite parcourt seul les iles plus isolées pour leur offrir son sourie et son spectacle.

    Hummm, intéressant... je prends note !

     

    Douce Mohéli

     

     

         L'aventure ne s'arrête pas ici... nous devons rejoindre Anjouan en kwassa (barque à moteur) pour prendre notre avion à 16h. Sauf que le bateau sensé partir à 7h fini par prendre la mer à 11h !  Seulement 4h de retard?!  Et notre avion ?!?!

         Mais une fois en mer, l'idée de manquer notre vole fut bien la dernière de nos pensées... loin de savoir dans quoi nous nous étions embarqués, nous avons passé 3h en mer à 15 passagers sur cette petite barque, attentif à chaque vagues qui tentait de nous retourner!!

     

    Quand on pense que ceux qui tentent de venir à Mayotte clandestinement sont le double de passagers et font la traversé de nuit...

    Décidément on n'a pas tous les mêmes préoccupations !

     

     


  • Commentaires

    1
    les 3oz
    Mardi 29 Novembre 2016 à 17:12

    Des découvertes humaines enrichissantes et une prise de conscience de la réalité de l'endroit, photos superbes et commentaires nous donnent envies d'en savoir plus et de partager avec vous un petit moment....

    A bientôt sur Skype bises à tous les 2

     

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